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RENNES - UNE METROPOLE REGIONALE DYNAMIQUE

 

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Rennes, située dans le nord-ouest de la France, est le chef-lieu de l'Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne. Cette ville se trouve en Haute-Bretagne, à la rencontre de l’Ille et de la Vilaine. Rennes compte 225 000 habitants en son centre et fait partie de la plus grande ville de Bretagne : la deuxième du Grand Ouest et la onzième commune la plus peuplée de France. Son unité urbaine regroupe 371 000 habitants en 2021, tandis que sa globalité atteint 771 000 habitants, se classant ainsi au dixième rang national. Rennes est également le siège d'une métropole de 462 580 habitants (2020), et fait partie des onze grandes métropoles françaises.

Dès l'époque gallo-romaine, Rennes, fondée sous le nom de Condate par les Riedones, voit son influence politique croître au Moyen Âge en devenant d'abord une forteresse des Marches de Bretagne, puis la capitale du duché de Bretagne. Sous l’Ancien Régime, l’intégration de la Bretagne à la France relègue Rennes au statut de grande ville provinciale. Toutefois, l'installation du Parlement de Bretagne au XVIe siècle a permis à la région de préserver une certaine autonomie jusqu'à la Révolution. Après l’incendie dévastateur de 1720, le centre en bois est reconstruit en pierre. Longtemps rurale, Rennes connaît un véritable essor au XXe siècle.

À partir des années 1950, surnommée « ville des administrations », Rennes connaît une expansion économique et démographique grâce à l'exode rural et à l’industrialisation. Dans les années 1980-1990, la ville se distingue dans les télécommunications et devient un pôle tertiaire majeur, misant sur les nouvelles technologies avec la technopole Rennes Atalante et le pôle Images et Réseaux.

Au-delà de son dynamisme économique, Rennes est également une grande ville étudiante et la deuxième ville universitaire française. Labellisée « Ville d’art et d’histoire », elle a préservé un riche patrimoine médiéval et classique dans son centre historique, avec 90 édifices protégés au titre des monuments historiques. En 2018, elle a été élue « meilleure ville où il fait bon vivre » selon le magazine L'Express

En 2019, Rennes comptait 129 917 logements, dont 89,5 % constitués de résidences principales, 3,8 % de résidences secondaires, et 6,7 % de logements vacants. Les appartements représentaient 85,9 % de l’ensemble du parc immobilier.

La majorité des habitations rennaises se compose en majorité de quatre pièces ou plus, suivies des logements de trois pièces et de deux pièces (22 %)... Les logements de la ville sont bien équipés : la globalité des logements dispose du chauffage central ou individuel, et la moitié est doté d’un garage, d’un box ou d’un espace de stationnement. En 2012, presque le tiers du parc immobilier de Rennes était constitué de logements récents, de moins de 18 ans, plaçant ainsi la ville au troisième rang national pour la modernité de ses habitations.

En 2005, dans le cadre de son Projet urbain 2015, la ville de Rennes a structuré son développement à l'horizon 2015 autour de sept axes thématiques visant à renforcer son rôle de ville-centre d’une métropole régionale dynamique, tout en conservant les qualités d’une écoville conviviale et accessible. Pour atteindre ces objectifs, la ville a privilégié la procédure de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC), ayant ainsi créé plus de trente ZAC depuis les années 1970. Durant les années 2010, plusieurs grands projets d’aménagement ont vu le jour :

  • Le quartier Beauregard, comprenant trois ZAC établies en 1993, 2005 et 2006, avec notamment la résidence bioclimatique Salvatierra.
  • L’axe Alma-Fréville, requalifié à travers quatre ZAC créées entre 2002 et 2004, avec la construction de 700 logements et de nouvelles surfaces commerciales et tertiaires.
  • La ZAC de La Courrouze, initiée en 2003, qui s’étend sur Rennes et Saint-Jacques-de-la-Lande, prévoit 5 000 logements sur d’anciens terrains militaires, dont l’arsenal.
  • La ZAC Baud-Chardonnet, établie en 2004, pour accueillir 2 200 logements et 84 000 m² de bureaux sur un site industriel réhabilité.
  • La ZAC EuroRennes, un projet d’envergure de 58 hectares autour de la gare de Rennes, visant à développer un quartier d'affaires. Prévu pour 2025, ce projet regroupera 150 000 m² de bureaux, 30 000 m² de commerces et services, 1 500 logements, 10 000 m² d’activités et d’équipements, ainsi que 15 000 m² d’offre d’hébergement.
  • La ZAC ViaSilva, s’étendant sur 570 hectares et englobant la Technopole Rennes Atalante ainsi que les communes de Cesson-Sévigné et Thorigné-Fouillard. Dernière grande réserve d’urbanisation intra-rocade, ViaSilva accueillera le terminus de la ligne b du métro et devrait héberger plus de 40 000 habitants et 25 000 emplois.

Par ailleurs, des projets de moindre ampleur ont également été réalisés dans le cadre de la procédure ZAC, comme la réhabilitation des anciennes papeteries de Bretagne (rue de Lorient), de l'ancienne brasserie Saint-Hélier, et de l’ancienne caserne Mac-Mahon.

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