En juillet, selon l'Observatoire Crédit Logement CSA, la montée des taux s’est poursuivie et même accélérée avec un taux moyen à 1,68 % alors qu’il était de 1,52 % en juin, soit une hausse de 16 points. Si vous souhaitez acheter un appartement neuf à Rennes, alors il faut en profiter avant que les taux ne remontent !
Les taux ont augmenté de 16 points de base entre juin et juillet
Selon l'Observatoire Crédit Logement CSA, la hausse des taux s’est confirmée en juillet et même s’accélère, éloignant de plus en plus certains ménages de l’emprunt. En effet, le taux de crédit moyen est ressorti à 1,68 % alors qu’il était à 1,52 % en juin.
Ainsi, en juillet, les taux de crédit selon la durée d’emprunt étaient les suivants :
- 1,57 % à 15 ans ;
- 1,69 % à 20 ans ;
- 1,79 % à 25 ans.
Ces taux confirment que leur hausse, loin de ralentir, au contraire s’accélère. L’augmentation des points de base par mois est passée de 2 points de base au début de l’année à 13 en juin et 16 en juillet.
Même si l’augmentation du taux moyen depuis la fin de l’année dernière est de 62 points de base, celle-ci reste néanmoins très inférieure :
- À celle de l’OAT à 10 ans qui ressort à 169 points de base,
- Ou à celle de l’inflation qui a connu une augmentation de 229 points de base.
Ainsi les taux d’emprunt dont bénéficient les emprunteurs sont très largement inférieurs à l’inflation, un phénomène qui n’avait plus eu lieu depuis le début des années 50.
La durée moyenne des crédits s'allonge
Comme attendu, la durée moyenne des prêts immobiliers augmente pour compenser cette hausse des taux. Ainsi, en juillet, elle est passée à 244 mois, ce qui constitue un record par rapport aux mois précédents.
En juillet, le volume des prêts immobiliers dont la durée est comprise entre 20 ans et 25 ans se maintient à un niveau élevé et représente 64,9 %. Même si depuis mai, il stagne au profit des prêts de moins de 15 ans et moins qui ont tendance à augmenter légèrement.
Le contexte économique et géopolitique a impacté à la baisse le nombre de prêts accordés. Ainsi, avec le choc de la guerre en Ukraine, l’application stricte des recommandations du HCSF et la pression inflationniste du début d’année, le ralentissement s’est peu à peu transformé en une dégradation réelle du marché.
Toujours selon l’Observatoire, la production de crédits mesurée en niveau trimestriel glissant a chuté de 15,5 % et le nombre de prêts accordés a diminué de 11,4 % par rapport à la même période, il y a un an.
En année glissante, la production de crédits arrêtée à fin juillet a baissé de 5,6 % tandis que le nombre de prêts accordés a perdu 7,5 %.
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