Trouver une maison à vendre à Saint-Malo n’est pas une mince affaire. En effet, Saint-Malo est une ville qui attire beaucoup de Français et aussi des clients étrangers et cela a un impact sur les prix. Rien d’étonnant lorsque l’on voit à quel point la ville et la région sont magnifiques, et à quel point la qualité de vie qu’on y retrouve est exceptionnelle.
Les prix des maisons et des appartements flambent
Il devient de plus en plus difficile de se loger à Saint-Malo où l’offre est très inférieure à la demande, notamment pour les maisons. Les agences immobilières ont du mal à suivre le rythme endiablé des évolutions du marché. Les prix augmentent si vite qu’il devient délicat d’effectuer une estimation.
Cependant, cette hausse effrénée devrait se calmer puisque les prix ne peuvent pas monter à l’infini. On retrouve déjà certaines agences immobilières qui font des estimations bien au-dessus du prix réel, et des biens à de tels prix risquent de ne pas être vendus. Mais les vendeurs cèdent souvent malheureusement trop souvent à la tentation des estimations surévaluées, ce qui complique singulièrement la tâche.
Les notaires de Bretagne ont communiqué les dernières statistiques du marché qui montrent une envolée de la demande et des prix intimement liés à cette dernière.
Les biens d’exception comme les demeures avec une belle vue ou à l’architecture originale sont devenus des denrées rares sur le marché qui s’arrachent en quelques jours à des prix que l’on peut qualifier d’astronomiques.
Face à cette situation hors normes, les notaires organisent des visites groupées des biens d’exception puis sélectionnent ensuite les dossiers recevables qui pourront participer à une « enchère en ligne » pour en fixer le prix du bien et non pas pour l’acquérir.
Ensuite, le vendeur aura accès aux dossiers des candidats et sélectionnera celui qui répond le mieux à toutes ses exigences.
La flambée des budgets des acquéreurs
Dans ces enchères d’un genre nouveau, la mise à prix est généralement de 20% inférieure au prix de l’estimation afin d’attirer les acheteurs. Mais les enchères montent souvent très haut car les budgets des acquéreurs sont particulièrement élevés.
Pour les biens moins « prestigieux », ils sont achetés au prix fixé par le vendeur qui est très souvent supérieur à l’estimation de l’agent immobilier ou du notaire. Même les appartements sont devenus très chers alors qu'il y en a davantage à la vente.
Cette flambée de la demande et de facto des prix est liée à des facteurs qui se sont conjugués à quelques années d’intervalle : l’arrivée du TGV qui a mis Paris à quelques heures et surtout la crise sanitaire qui a poussé de nombreux citadins à s’expatrier loin de la ville à la recherche d’espace extérieur.
Depuis plusieurs mois, des cadres propriétaires vendent leur appartement à Paris et disposent d'un budget important – souvent aux alentours de 700 000 € - pour venir s’installer dans la région. L’un des conjoints pourra télétravailler une partie du temps sur place et se rendre quelques jours par semaine à Paris tandis que l’autre démarrera une nouvelle vie professionnelle ici.
Le marché et les prix exorbitants (380 000 € en moyenne pour une maison, soit quasiment 20% de plus qu'il y a un an) finissent par refouler les primo-accédants et les jeunes couples. L’acheteur type est soit un couple de nouveaux retraités, soit une famille avec enfants de cadres supérieurs quadragénaires. Il reste également quelques personnes à la recherche d’une résidence secondaire.
De plus, de nombreuses ventes s’effectuent sans financement et donc sans condition suspensive, ce qui éloigne encore un peu plus la plupart des jeunes ménages qui peinent même à trouver un terrain à bâtir.
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